Ikaruga - Chapitre 1
Par Fremen, samedi 15 août 2009 à 12:35 :: Jeux video :: #67 :: rss
Mon blog étant particulièrement mort ces temps-ci, je vais parler du shoot-them-up qui en est partiellement la cause : Ikaruga.
Ikaruga est un shoot-them-up à scrolling vertical développé par Treasure, société japonaise de développement connue également pour Radiant Silvergun.
Ce jeu a la particularité d'être basé sur deux couleurs, et comme l'article de Wikipedia sur le sujet résume très bien le système [1], je me contente de le citer.
L'innovation d'Ikaruga est la différenciation de tous les mécanismes du jeu en deux couleurs : le blanc et le noir (bien que pour des raisons de visibilité, ces deux couleurs soient entourées par un halo bleu et rouge). Seul un projectile de couleur opposée à l'Ikaruga peut le détruire. S'il est de la même couleur, il est absorbé et augmente le stock d'énergie du vaisseau qui peut être libéré à tout moment en une rafale de rayons destructeurs d'autant plus nombreux que l'énergie stockée est importante.Pour le reste, Ikaruga peut se jouer comme un shoot classique : en avançant et en tirant dans le tas. Mais ce serait passer à côté de l'intérêt du jeu. En effet, tout a été conçu au millimètre pour scorer. Le principe est simple, mais c'est là que le jeu devient vraiment compliqué : pour avoir un bon score, il faut détruire les adversaires par groupe de trois couleurs identiques. Par exemple, 3 blancs, suivis de 3 noirs, suivis de 3 autres noirs, suivis de 3 blancs, suivis de 3 noirs. A chaque groupe de trois supplémentaire, on gagne deux fois plus de points. Le premier rapporte 100 points, les 9ème et suivants nous donnent 25600 points. Si l'on brise la chaîne, on retourne à 100 points et on peut dire au revoir à son high score. ;)
Si les ennemis ne peuvent pas changer de couleur, le joueur, lui, peut alterner instantanément de l'une à l'autre et profiter ainsi des effets de la polarité. Un ennemi touché par un tir de couleur opposé sera détruit deux fois plus rapidement, mais s'il est détruit par un tir de même couleur, il libérera un paquet de balles en direction de l'Ikaruga que celui-ci pourra absorber.
La complexité du jeu réside donc dans le fait de trouver des stratégies pour faire les chaines les plus longues possibles, et de jouer avec le rapport prise de risque/longueur des chaines. En effet, plus on prend de risques, plus on risque de briser la chaine, et moins on a de chance de faire un score honnête. Faire un super score après un millier de tentatives est possible, mais franchement pas drôle !
Au final, à la fin de chaque niveau, le joueur obtiendra un rang (C, C+, C++, B, B+, B++, A, A+, A++, S, S+, S++) dépendant du score réalisé, et donc plus ou moins directement de la longueur des chaines. C correspond à un joueur ne faisant jamais attention aux couleurs, B demande des efforts minimes, A commence à demander un certain travail (comme ne pas briser la chaine ni perdre de vie dans le niveau), et atteindre le rang S commence à relever du challenge (il faut aller au plus vite pour faire apparaitre des adversaires supplémentaires permettant de gagner encore plus de points, là aussi en faisant un sans fautes), sachant qu'il y a encore un écart conséquent avec S+ et S++. -_-
Bref, Ikaruga est un jeu qui demande un peu de temps pour se mettre en route, mais qui devient vite prenant. Avec une petite partie par ci par là, je me suis donné comme objectif de finir tous les niveaux en rang S d'ici euh... un jour. Je commence à le faire assez régulièrement au chapitre 1 (ci dessous) sur les 5 que compte le jeu, et je commence à avoir bon espoir pour le chapitre 2. En tout cas, c'est un jeu que je recommande vivement aux amateurs de shoot-them-up.
[1] Wikipedia.fr : Ikaruga, généralités
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